C’est bien connu, le sexe est l’un des leviers les plus efficaces pour favoriser la mémorisation d’un film ou d’une campagne. Mais son utilisation n’est pourtant pas sans risque. Car si l’on favorise l’impact émotionel, l’attribution à l’annonceur n’est pas pour autant garantie. Et si le lien à la marque est bien établi, quel rapprochement l’audience va-t-elle faire entre le message et la marque ?
Dans le cas présent c’est la société Tabcake qui a utilisé le sexe comme procédé pour sa campagne.
Tabcake est une société qui permet de se créer un profil pour mettre à disposition son CV ou encore des liens vers d’autres profils type myspace ™, youtube ™, flickr ™, blogdanse ™ ou digg ™. La campagne s’axe sur l’image-cliché de la promotion canapé : certaines femmes n’hésiteraient pas à coucher pour réussir dans la vie. Et même si la signature accompagnant les visuels affirme qu’« il existe une autre façon pour obtenir un emploi », est-ce bien ce message que l’on en retiendra ?
Jusqu’où faut-il (ne pas) aller pour donner de l’impact à une campagne sans dégrader la marque ni desservir le message ?